À Propos

Nous, notre passion, c’est la pêche ! Et non pas les belles phrases…

En conséquence, laissons aux spécialistes le plaisir de nous présenter !

Un article paru dans la Feuille d’Avis de la Vallée de Joux à l’occasion de notre premier concours nous semble dès lors tout indiqué *.

Petit retour en arrière, en date du 17 mai 2008 pour être précis.

*Tout bon pêcheur vous le dira, au jour d’aujourd’hui, certains termes généraux ou techniques employés dans l’article ci-dessous ne sont plus que chuchotés, voire proscrits. Cela étant, l’étique comme l’honnête intellectuelle nous oblige à publier cet article dans sa version originale et intégrale, telle que publiée dans l’édition du 22 mai 2008 de la Feuille d’Avis de la Vallée de Joux. Dont acte.

Premier concours des Pêcheurs sportifs Vallée de Joux

La toute jeune société des Pêcheurs sportifs Vallée de Joux, a lancé samedi dernier aux aurores, son premier bouchon officiel au Lac Brenet. Un petit événement inédit auquel onze passionnés ont participé avec joie malgré un temps pour le moins humide.

S’il est une chose dont les pêcheurs de tout poil ont l’habitude, c’est de se mouiller. Le 17 mai, ce fut au propre comme au figuré que les aficionados, réunis à l’enseigne du nouveau club sportif combier, se sont officiellement jetés à l’eau.

Fondée le 18 mars 2008 au Sentier, la jeune société compte actuellement une bonne vingtaine de mordus, chapeautés par un comité à la tête duquel l’on trouve Jacques Rochat, heureux président d’une amicale qui a les pieds bien dans ses bottes. Normal me direz-vous si l’on ne veut pas couler à la 1ère vaguelette et rester engluer dans la vase. Cette évidence n’en est cependant pas une puisque l’équipe de joyeux trilles qui titillent régulièrement le goujon sur nos lacs, prêche pour une pêche pertinemment pensée.

Pour la plupart (voire l’intégralité) anciens membres des Pêcheurs amateurs des Lacs de Joux, un groupement depuis longtemps implanté dans notre région, ils ont décidé de voler de leurs propres ailes et se sont organisés en conséquence. Statuts et règlements fort précis servent d’indispensables supports à une pratique de la pêche cadrée et soumise à quelques contingences écologiques. Une nécessité pour ces adeptes du «No-Kill» (on ne tue pas le poisson) et d’une gestion réfléchies des plans d’eau qui visent également à se démarquer par une approche différente.

Sur l’eau cela se traduit un ensemble de comportements propres à respecter brochets, truites et autres perches comme un écosystème quelque peu fragile. Dans ce contexte, le concours organisé samedi dernier au Lac Breney s’avère être un exemple concret de toute une philosophie. Compétition traitant de la pêche aux carnassiers au lancer ou au fouet, elle s’est déroulée en bateau équipé de vivier et en individuel. Pas question dès lors d’utiliser moult traînes, l’usage se limitant à deux cannes uniquement. Un contrôle préalables des bateaux a également permis aux organisateurs qu’aucun participant n’avait un tour à potron-minet à la pisciculture de Vallorbe ou dans le frigo du voisin.

Par ailleurs, les captures ont dû être présentées au contrôle vivantes et dans un état leur permettant d’être remise à l’eau avec toutes les chances de survie. Ce qui, soit dit en passant, n’empêche pas d’en faire quelques beaux filets si l’envie vous en prend.

A ce jeu bien régulé, seules deux prises ont été effectuées, soit deux petits brochets de 60 centimètres qui ont été rapidement rejetés à la baille. Comme il a bien fallu départager les deux concurrents en lice, mesure a été prise et Monsieur le Président a décroché la palme avec une bestiole atteignant 6150 millimètres, suivi à 5 millimètres prêts par la proie de Michel Juriens.

Quant aux autres, entre touches et frétillements de surface, ils sont rentrés «maïole», trouvant une légitime consolation dans la verrée qui suivit l’incontournable remise de coupes et de récompenses. Des prix que l’on doit entre autres, à la générosité de l’épicerie «Au bon goût» du Pont où l’ami Bertholet, en fervent amateur, a fourni des leurres biens réels.

De quoi donc donner aux participants, comme aux quelques amis venus les soutenir lors de cette joyeuse première, le goût de récidiver. Une chose prévue à l’automne dans un même état d’esprit fait de franche camaraderie et de respect de la nature et du monde du silence.

Alex Charmey

Le Comité

Thomas SchneebergerPrésident
Fabio SchiachiaSecrétaire
Romain Schneeberger5ème membre
Antonio MagisanoVice-président
Kylian OcchipintiCaissier